Giuliano Zoppi est né en avril 1955 à Alseno, dans la province de Piacenza en Émilie-Romagne. Il était fils unique d’Aliana Faroldi, tricoteuse, et de Rino Zoppi, maçon. Dès son plus jeune âge, lorsque ses parents l’emmenaient voir des expositions, il était fasciné par cette peinture naïve. En grandissant, il a démontré son penchant pour le dessin et la peinture. Cette passion l’a conduit à entreprendre des études et à devenir expert technique industriel avec une spécialisation en dessin mécanique. Son activité artistique commence en 1978. Il a fait une recherche incessante et avec le temps, son manque d’école lui a laissé la pleine liberté de s’exprimer. Un an plus tôt, en 1977, il est embauché dans les chemins de fer italiens à Parme, travail qu’il a pratiqué jusqu’à sa retraite. Mais en même temps il a poursuivi, comme autodidacte, sa passion pour la peinture Naïve. Cette passion ne l’a jamais abandonné pour toute sa vie.


« Aujourd’hui c’est devenu une grande passion, je me sens un grand « narrateur » de toiles, pour moi il est important que celui qui s’attarde à regarder mon tableau se pose des questions, il n’est pas important qu’il soit un enfant ou une personne âgée, l’important est la réflexion. Les gens de mon âge vont certainement revenir avec l’esprit dans le temps, quand on jouait sur les places ou dans les rues parce qu’il n’y avait pas d’ordinateurs ni de Play-Stations, alors que pour les jeunes d’aujourd’hui je voudrais lancer un message, parfois il suffit de peu pour être heureux… Je crois fermement en l’art, sous toutes ses formes, comme à un langage qu’il faudrait apprendre, pour pouvoir comprendre ce qu’une œuvre d’art veut nous communiquer. Je suis convaincu qu’une œuvre doit être capable de se soutenir, sans « critique », très souvent autour d’expositions et d’œuvres, il y a des constellations d’appels critiques, avec des mots et des broderies des plus fantastiques et colorés, pour cette raison je considère qu’une ‘œuvre d’art’, pour être telle, elle doit être seule et indépendamment importante dans toute sa solitude. ». Giuliano Zoppi.

« Je crois que les artistes ont un don spécial, l’immortalité. Grâce à leurs travaux, ils peuvent continuer à transmettre des émotions et à faire rêver les observateurs, c’est pourquoi je dis que nous, enfants ou parents proches, avons le devoir moral de donner une continuité à ce qu’ils ont commencé. Le tableau doit être apprécié, partagé, analysé, il doit être un échange d’opinions invisible et privé entre l’artiste et celui qui s’y trouve en face, il doit toujours être utilisable. Je cite toujours volontiers les mots d’un autre peintre Alberto Sughi, ils sont devenus pour moi la route à suivre dans cette immense mer : « Le travail du peintre ne finit pas avec son tableau, il finit dans les yeux de celui qui le regarde ». Ne faisons pas finir le travail du peintre! » Andrea Zoppi



Giuliano Zoppi a rejoint le royaume des cieux en 2020. Cette exposition Printemps des Naïfs est un hommage à ce peintre attachant et merveilleux… « Le travail du peintre ne finit pas avec son tableau, il finit dans les yeux de celui qui le regarde ».
Chanson dédiée au maître de l’art Naif Giuliano Zoppi. Il a été écrit, chanté et joué par Alain Milien, montage vidéo par Andrea Zoppi.